Stéphane Lémeret l’avait dit avant la saison : les deux premiers rendez-vous du championnat de France s’annoncent comme les plus difficiles pour lui. Si Nogaro s’est bien mieux passé qu’imaginé, Pau représente un défi encore plus difficile.
« Je n’ai plus roulé ici depuis 2005 », confirme le pilote belge. « Face à des concurrents qui roulent ici chaque année, c’est évidemment un handicap, surtout qu’il n’existe apparemment pas de bon simulateur pour cette piste non-permanente, où il n’est bien sûr pas possible de s’entrainer. Certes, j’ai analysé des vidéos mais ce n’est pas la même chose. Bref, si je pouvais me qualifier à peu près aussi bien qu’à Nogaro (4e), je serais déjà ravi. »
En revanche, rééditer une victoire en première manche relèverait de l’exploit car les autorités du championnat ont estimé que le duo Lémeret-Jean était « trop rapide » à Nogaro. Il sera donc obligé de s’arrêter 10 secondes de plus que ses concurrents lors du pit-stop obligatoire à mi-parcours.
« Dans ces conditions, je ne vois pas trop comment on pourrait gagner samedi soir mais on essayera de marquer un maximum de points, avant de peut-être viser la victoire dimanche puisque cette pénalité, pour le moment, n’est prévue que pour la première joute. Mais nous embarquerons 10 kilos de plus qu’à Nogaro et sur ce circuit urbain, ce sera un petit handicap supplémentaire. On verra si on arrive à compenser tout cela grâce aux qualités de notre Alpine et du team CMR. Mais comme c’est la première fois qu’une nouvelle A110 roulera à Pau, ce ne sera pas évident de trouver les bons réglages tout de suite. »
A noter que la pluie, prévue pour les essais libres du vendredi et possiblement aussi pour le week-end (averses orageuses) pourrait brouiller les cartes. Pas de quoi perturber le spécialiste de Spa-Francorchamps, bien au contraire !