Sur le Circuit Paul Ricard, qui accueillera le premier rendez-vous de la prochaine saison, l’Américain a devancé le rookie Victor Martins (R-ace GP) et Richard Verschoor (Josef Kaufmann Racing) en 2’03’’365. Charles Milesi (R-ace GP) avait signé le meilleur temps de la matinée.
La première des deux journées d’essais collectifs organisées par Renault Sport Racing offrait l’occasion aux vingt-six concurrents présents d’emmagasiner six heures et demie de roulage afin d’évaluer leur engagement ou de peaufiner leur préparation en vue de 2018.
Milesi le matin, Verhagen l’après-midi
Le matin, Max Fewtrell (R-ace GP) s’installait rapidement aux commandes avant d’être délogé par Richard Verschoor, Alexander Vartanyan (Arden Motorsport) et Neil Verhagen. Le rythme s’accélérait dans la dernière heure sous l’impulsion de Charles Milesi, finalement leader en 2’03’’974 devant Richard Verschoor et Yifei Ye (Josef Kaufmann Racing). Max Fewtrell et Logan Sargeant (R-ace GP) complétaient le trio de tête.
Si le mercure continuait de grimper l’après-midi, il fallait attendre la troisième heure pour voir le pilote de la Renault Sport Academy Christian Lundgaard (MP Motorsport) abaisser la référence matinale. À vingt minutes du drapeau à damier, Richard Verschoor le relayait avant la réplique de Neil Verhagen, longtemps leader en début de séance. Auteur d’un tour en 2’03’’365, l’Américain devançait Victor Martins de 21/1000e de seconde. Richard Verschoor, Max Fewtrell et Charles Milesi les suivaient dans cet ordre.
Neil Verhagen veut faire ses preuves
« Je me sens vraiment bien chez Tech 1 Racing ! J’avais beaucoup à apprendre durant ma première année en Formule Renault Eurocup, mais je suis désormais prêt à mettre cette expérience à profit afin de faire mes preuves lors de cette deuxième saison. MP Motorsport est une équipe géniale, mais Tech 1 Racing est un peu plus expérimentée. J’ai l’impression que cela me permet de travailler encore mieux et de faire de bons progrès. J’espère que cela va se poursuivre ! »
Victor Martins poursuit son apprentissage
« Ces essais au Circuit Paul Ricard sont mes troisièmes en Formule Renault Eurocup cet hiver. Pour le moment, tout se passe très bien. Je travaille sur mes points faibles et j’apprends sans cesse au contact de l’équipe et je poursuis ma préparation afin d’être le plus performant possible l’année prochaine. Jusqu’ici, je pense que j’ai surtout progressé dans l’exploitation de l’adhérence, de l’aérodynamique et des freins. Je prends également de plus en plus confiance au volant, ce qui est un élément essentiel pour donner le meilleur de soi. »
Richard Verschoor ne regarde pas les temps
« C’était une bonne journée, mais nous sommes malheureusement sortis un peu trop tôt pour profiter des améliorations de la piste. J’ai aussi signé le meilleur temps dans un secteur lors de mon tour de rentrée aux stands. Forcément, cela n’a pas aidé ! Néanmoins, ce ne sont que des essais et cela m’importe peu d’être au sommet de la feuille des temps. Je préfère me concentrer sur les sensations, d’autant que beaucoup de concurrents ont chaussé au moins deux trains de pneus neufs par séance alors que nous nous sommes contentés que d’un nouveau set par session. Je découvre également un autre environnement au sein de Josef Kaufmann Racing. Par rapport à l’an dernier, je pense avoir beaucoup progressé et je suis désormais bien plus familier avec la monoplace. Voyons voir ce que cela donnera demain. »
Jordan Cane se prépare pour 2018
« Les préparatifs pour la saison prochaine se déroulent plutôt bien, mais la courbe d’apprentissage est plutôt raide face aux redoublants et je n’ai que mes équipiers comme référence ! Comme je découvre le Circuit Paul Ricard, l’objectif est de me préparer au mieux pour le début de saison qui aura lieu sur ce tracé. Par rapport à la BRDC F3, la Formule Renault a un peu moins d’appuis, mais les Michelin ont un pic de performance beaucoup plus prononcé en début de vie. Cela me change des gommes dures que j’ai pu connaitre jusque-là, mais c’est un bon aspect pour tout pilote visant à gravir les échelons vers la F1. L’Eurocup me semblait être la progression logique tant au niveau de la monoplace que du budget. C’est une catégorie énormément soutenue par Renault et les pilotes peuvent se faire remarquer même s’ils ne sont pas au sein d’une équipe de pointe. Je n’avais donc pas à hésiter pour mon programme 2018 ! »